Transformers : L’Âge de l’extinction (2014) – Une relation contre-productive avec la pensée

Transformers : L’Âge de l’extinction est un paradoxe. Comparé à Transformers : Dark Side of the Moon , Transformers : La Revanche et le premier Transformers , le film est mieux interprété, mieux écrit et mieux réalisé. Plutôt que le déluge habituel de séquences mal liées, l’intrigue de L’Âge de l’extinction présente un début, un milieu et une fin construits autour d’un groupe de personnages qui non seulement parlent en phrases complètes mais se comportent aussi d’une manière suggérant la présence d’émotions humaines reconnaissables et de motivations compréhensibles. La comédie (bien que toujours d’une ampleur irritante) est un peu moins offensante et mieux intégrée au rythme du film tandis que les séquences d’action sont beaucoup plus faciles à suivre grâce à la technologie des effets numériques qui a maintenant atteint un point où Michael Bay peut enfin mettre en scène et filmer un combat entre deux robots géants sans avoir à plonger la caméra derrière des obstacles chaque fois que le débit binaire descend en dessous du photoréalisme. Transformers : L’Âge de l’extinction est un véritable paradoxe car s’il s’agit incontestablement du meilleur film de la série, c’est aussi le plus atrocement merdique.

                   DOWNLOAD

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here